Les 45 écoles supérieures d’art et design publiques du ministère de la Culture
Tours
École supérieure d’art et de design TALM-Tours
présentation
L’École supérieure d’art et de design TALM, produit de la réunion de trois écoles Tours, Angers et Le Mans, est un établissement sous tutelle du ministère de la Culture. Elle offre un vaste éventail de formations : en art, en conservation-restauration, en design avec des spécialisations espace, objet, sonore, mécatronique et computationnel, en sculpture, en techniques textiles. L’enseignement y est dispensé par un corps professoral – artistes, plasticiens, photographes, architectes, chercheurs, designers, théoriciens, conservateurs-restaurateurs, etc. – dont les qualités pédagogiques se doublent de talents et de compétences multiples.
Grâce à son vaste réseau partenarial dans les territoires régionaux, nationaux et internationaux, TALM permet à ses élèves de découvrir l’univers pluriel de l’art et du design contemporain, de la conservation-restauration, d’effectuer des stages dans le monde entier et de préparer avec efficacité leur insertion professionnelle.
L’établissement accorde une attention toute particulière à la recherche dans les disciplines de la création dont il sait maîtriser les enjeux et relever les défis. Singulière, attentive à la qualité de ses enseignements et soucieuse d’anticiper l’avenir de ses élèves, l’École supérieure d’art et de design TALM se pose comme l’un des acteurs essentiels de l’enseignement supérieur public artistique en France.
L’offre de formation de TALM
L’organisation en trois sites de TALM est une chance qui permet aux élèves d’éprouver de multiples médiums, d’ouvrir des voies nouvelles, d’expérimenter des techniques. L’enseignement à TALM, qui articule expérimentation, théorie, pratique et recherche, est assuré par des professionnels de haut niveau, artistes ou théoriciens. Les études sont organisées en semestre permettant une grande souplesse dans le parcours : ainsi un élève peut intégrer un établissement d’enseignement supérieur d’art en Europe ou à l’international. Chaque semestre donne lieu à l’attribution de trente crédits. À la fin d’un cursus en dix semestres, les élèves, qui auront acquis trois-cents crédits, seront titulaires d’un diplôme (DNSEP) valant grade de master. Cette organisation est pensée pour accompagner les élèves vers la gestion autonome de leur engagement artistique afin que ceux-ci construisent un parcours singulier qui prend en compte l’aspiration artistique, les enjeux théoriques et les besoins techniques d’une création. Depuis 2011, TALM a intégré le système LMD (licence, master, doctorat) inscrivant ses formations dans le cadre de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Le rayonnement des élèves à l’international, l’insertion professionnelle et la recherche dans les disciplines de la création irriguent le projet pédagogique de TALM.
Journées Portes ouvertes
>Vendredi 2 février et samedi 3 février 2024
Horaires et programme sur esad-talm.fr
Concours d’entrée 1e année Art
> Épreuves théorique et pratiques : 6 et 7 avril 2024 en distanciel
> Entretien devant le jury : le 17 ou 18 avril 2024 à TALM-Angers
Sujets à télécharger sur esad-talm.fr à partir du 4 avril 2024
Concours d’entrée 1e année Conservation-restauration des biens culturels spécialité Oeuvres sculptées
> Admissibilité : du 8 au 11 avril 2024 (étude du dossier Parcoursup)
> Épreuves d’admission et entretien : 24, 25 et 26 avril en présentiel à TALM-Tours
options
Art
diplômes
DNA option Art mention Conservation-restauration des biens culturels spécialité Œuvres sculptées
DNSEP option Art
DNSEP option Art mention Conservation-restauration des biens culturels spécialité Œuvres sculptées
DNSEP option Art mention Sculpture, Espace, Société
classe préparatoire
Classe préparatoire de l’École d’arts du choletais
Convention avec l’École supérieure d’art et de design TALM
La classe préparatoire
34 heures de cours hebdomadaires sont dispensées de septembre à mai : cours d’anglais, dessin, histoire de l’art, art contemporain, volume, arts appliqués, estampe, création assistée par ordinateur, atelier de recherche, couleur, photo, rencontres avec des professionnels de la création et d’anciens étudiants de l’école. L’équipe pédagogique est composée de plasticiens ou critiques d’art. Des bilans trimestriels sont rendus aux étudiants sous forme d’un bulletin rempli par l’ensemble des professeurs et de la direction. Un oral blanc devant un jury composé de professeurs de l’école, de la direction, d’un artiste invité est organisé en mars.
L’étudiant est invité à expérimenter l’interdisciplinarité et à approfondir les domaines du design, du graphisme, de l’architecture, du cinéma et de la littérature, autant de pratiques qui nourriront ses futures productions personnelles.
formation continue
Formations, Esad TALM site de Tours
Description des actions de formation continue disponible sur le site internet de l’école selon la programmation.
unités de recherche
La plateforme de recherche de l’Esad TALM – site de Tours
Sept programmes de recherche sont à ce jour identifiés, ils constituent une plateforme de recherche collaborative dont la structure repose à la fois, sur une Unité de recherche des programmes autonomes, et une coordination fonctionnelle. Deux types de programmes se développent au sein de la plateforme : ceux s’inscrivant dans un temps longs et structurant, à la fois pour la recherche, le 3ème cycle et les formations initiales, et ceux dont la durée s’installe sur une période courte, entre 18 et 24 mois.
L’Unité de recherche regroupe les programmes longs. Son fonctionnement est assuré par un coordinateur de recherche dont les missions répondent à plusieurs inflexions : l’accompagnement administratif et la veille à appels à projet, la valorisation, l’articulation avec le 3ème cycle et son développement à l’international. A la fois physique et fonctionnelle, cette plate forme est adaptée à la recherche dans une école d’art parce que le transfert d’une pratique artistique est différent de celle d’un savoir, la forme et la temporalité de ces programmes peuvent se décliner différemment suivant les besoins et suivant les options d’où ils émergent.
Pour l’essentiel les travaux émanant des programmes et de l’Unité de recherche s’adressent aux différents milieux professionnels de la création dont celui de l’art qui est central. Les modes de diffusion que sont l’exposition, la monstration, la démonstration, la projection, etc., sont formellement la conséquence de l’objet de recherche qui sous-tend les conditions d’existence sociale de la pratique artistique et de ses enjeux à partager.
Le développement de la recherche est accompagné par un Conseil scientifique qui est une instance consultative de l’établissement. Il est composé des enseignants porteurs d’un programme de recherche, de personnalités qualifiées, du coordinateur et des directeurs de site. Sa mission d’expertise et de conseil porte sur les formations initiales, les post diplômes, le 3e cycle et leur développement respectif, la recherche et son développement stratégique. Ses avis sont portés devant la Conseil Pédagogique et de la Vie Etudiante (CPVE) et débattus. Ils peuvent être validés par le Conseil de Direction avant d’être mis en délibéré lors d’un Conseil d’Administration si nécessité fait loi.
Le laboratoire des intuitions
Le laboratoire des intuitions est une plateforme pluridimensionnelle, constituée d’artistes et de théoriciens évoluant dans de nombreux champs d’expérimentations et de connaissances, susceptibles dans ce projet, de construire des liens dynamiques entre les formes de pensée, à travers l’art, la philosophie, la sémiologie, les mathématiques, la physique, etc.
Le laboratoire des intuitions a pour double objet : l’analyse des pratiques de dessins et de représentation dans tous les champs du savoir et la tentative dans le même temps d’élaborer avec les artistes de nouvelles pratiques dynamiques de mise en oeuvre du projet, en considérant que ceux-ci ont des intentions d’écriture propres au développement des formes (la transcription ou l’écriture de l’espace-temps de la performance par exemple, ou autre exemple, le diagramme dans sa phase image de pensée versus le diagramme dans sa figure de démonstration lors d’une conférence).
Ce programme, piloté par le champ de l’art, a pour objet d’interroger la notion d’intuition dans tous les champs des savoirs (y compris les sciences physiques et mathématiques).
Point d’exclamation et flèche sur grille
De l’art à la physique théorique en passant par la philosophie, les sciences sociales ou les mathématiques, ces liens se dessinent en partie à la main. Ce sont en effet les pratiques graphiques qui accompagnent, suscitent, signalent ou modélisent la pensée qui intéressent en priorité le LDI.
Le schéma, le diagramme, le croquis, l’esquisse, le bout de nappe crayonnée ne sont-ils pas le lieu d’un langage commun où la pensée se spatialise et se donne à voir, dans la médiation instantanée d’un trait, dans le geste synthétique qui saisit sans délai, qu’il s’agisse de donner forme visuelle à un système théorique ou de donner à réfléchir un dispositif d’exposition ?
Enjeu pour l’art comme pour la science : quand un artiste se demande dans quelle mesure l’expérience située d’une forme peut avoir un rapport avec ce que nous savons scientifiquement de l’espace et qu’il interroge le physicien à propos de cette apparente incommensurabilité, les deux finissent par dessiner ensemble. Plusieurs expériences conduites ces dernières années par le LDI en viennent à ce constat : remonter ou redescendre au stade de l’intuition dans la pensée ne doit pas nous engager dans une recherche en matière de théorie de la connaissance, de sciences de l’esprit ou de psychologie cognitive. Il s’agit plutôt de repérer un plan pratique commun où la pensée, quelle qu’elle soit, se découvre visuellement comme forme en mouvement, et devient par le regard le moteur d’une nouvelle dynamique de pensée.
Si le LDI décide d’engager à présent une recherche systématique sur les pratiques graphiques de pensée, c’est que celles-ci se révèlent être chaque fois de véritables laboratoires pour l’intuition : c’est là que l’hypothèse ou l’évidence sentie, que la connaissance non encore démontrée ou démontrable se met à l’épreuve, s’élabore et trouve visuellement le langage de sa propre réflexivité et de son échange. C’est aussi le premier test des résultats d’un calcul : la vérité résistera-t-elle à son image, à sa traduction dans le geste graphique ? Que penser à partir de cette situation de la pensée ?
Puis : ce qu’il en est de l’espace. L’héritage de Kandinsky et la problématique de l’art à l’ère post-newtonienne. Projet flèche, diagramme, grille etc…
programmes de recherche
Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire
Le point de départ de ce projet de recherche, qui pose d’emblée l’hypothèse de fabriques conjointes de l’art et de l’histoire de l’art, est le constat d’une actualité prégnante de pratiques artistiques qui, diverses dans leurs médiums (peinture, sculpture, photographie, collage, montage, vidéo, performance, installation) mais toutes citant, discutant, articulant des formes, des gestes et des documents artistiques de la modernité et des néo-avant-gardes, semblent traduire de nouveaux rapports à l’histoire de l’art et aux institutions. Cette recherche est l’objet d’une convention de partenariat entre l’Epcc Esba TALM, l’ESAD Grenoble-Valence, l’ESA Cambrai et l’Université Paris 1-Sorbonne.
L’objet de la recherche s’articule autour de quatre axes :
Questionner et situer le plus précisément les enjeux esthétiques des évolutions et des transformations de la figure de l’artiste en historien de l’art depuis les années 1960 jusqu’à aujourd’hui. Ce, avec la collaboration et la participation d’artistes, d’historiens de l’art, de critiques d’art et de curateurs, tous acteurs et chercheurs de et dans ce champ de pratique, d’expérimentation et de recherche.
Se pencher sur les différentes structures collectives créées par les artistes, de l’agence à l’entreprise, et de l’institution à l’organisation. Quels rapports entretiennent ces structures « économiques » et « institutionnelles » à l’économie et à l’institution ? Les nouvelles identités génériques de l’art posent la question du collectivisme – plus comme éthique que comme pratique – mais aussi des nouvelles stratégies d’intervention (ou de communication?) des artistes dans la société réelle, incluant des processus de réinterprétation et de réécriture de l’histoire de l’art moderne et contemporain.
Étudier les processus d’écriture et de réécriture des histoire de la modernité et de l’art contemporain dans des contextes post-coloniaux (Inde, Proche et Moyen-Orient), mis en oeuvre par des artistes, des collectifs d’artistes et de théoriciens et des historiens de l’art.
Expérimenter de nouvelles formes de co-fabriques de l’art et de l’histoire de l’art par la conception de workshops et d’expositions, notamment à travers des collaborations et des co-commissariats d’artistes et d’historiens-critiques d’art. Par exemple : comment concevoir une exposition à propos de l’oeuvre d’un artiste au-delà de la forme monographique comme de l’hommage à un artiste par d’autres artistes, comment produire de l’histoire de l’art par le travail de l’art et de l’exposition, principalement à partir d’oeuvres ?
Responsable scientifique : Tristan Trémeau, docteur en histoire de l’art, critique d’art, professeur à TALM-ToursTours, ARBA-ESA à Bruxelles, Université Paris 1-Sorbonne.
Save contemporary Outdoor Sculptures
Initié en 2017, Save Contemporary Outdoor Sculptures (SCOS) est un programme dirigé par ER[cr]OS l’équipe de recherche sur la conservation-restauration des oeuvres sculptées de l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours. Ce programme de recherche en quatre ans (2017-2020) vise à répondre à plusieurs problématiques soulevées par la conservation du patrimoine sculpté contemporain en extérieur. Les sculptures contemporaines conservées en extérieur soulèvent plusieurs questions de conservation spécifiques, absentes ou presque de la conservation du patrimoine extérieur sculpté traditionnel. On constate en effet sur ce type de collections des problèmes de vieillissement des matériaux modernes exposés aux conditions extérieures, des problèmes liés à la conception de l’oeuvre notamment le choix des matériaux par les artistes. L’obsolescence est devenue un enjeu central de la conservation des sculptures contemporaines extérieur. Les gestionnaires de ces collections sont souvent démunis devant ces problématiques nouvelles, ne sachant pas à qui s’adresser pour les résoudre et quel outil utilisé pour la gestion de ces collections. Le projet Save Contemporary Outdoor Sculptures entend étudier ce problème pour y apporter des réponses.
La pérennisation des oeuvres au bénéficie des générations futures rend indispensable la création d’un vocabulaire commun et d’une méthode applicable au grand nombre de cas afin d’améliorer la prise en charge du patrimoine sculpté extérieur. L’objectif final de Save Contemporary Outdoor Sculptures est de sensibiliser les acteurs (commanditaires, artistes, conservateurs, scientifiques, ingénieurs) aux enjeux de la conservation-restauration par la mise en place d’une méthode collaborative et d’apporter des solutions concrètes applicables par les acteurs à toutes les étapes de la chaîne patrimoniale et culturelle de la conservation-restauration : les institutions gestionnaires (services publics des agglomérations, musées, propriétaires privés), les artistes, les conservateurs-restaurateurs, la commande publique notamment avec le dispositif du 1 % artistique2, les services techniques et communaux en charge de leur entretien, les services d’urbanisme, paysages et espaces verts, etc.
La recherche est un enjeu majeur pour la profession et son développement futur. Save Contemporary Outdoor Sculptures, complètement intégré à la pédagogie, est l’opportunité de former les futurs professionnels de la conservation-restauration à la recherche au niveau européen et internationale et de préparer les étudiants aux méthodologies et problématiques de la recherche.
éditions
Édition et publication régulière de catalogues.
activité post- ou périscolaire
Cours publics de pratique amateur à destination des enfants, adolescents et adultes, à l’école et sur le territoire de Tours métropole Val de Loire.
Ateliers hebdomadaires (annuels), stages (vacances), intensifs (trimestriels).
coopération internationale
L’ESAD TALM élargit chaque année son envergure internationale en développant de nombreux partenariats avec des écoles d’art et des institutions étrangères.
L’établissement offre de multiples possibilités de séjours d’études à l’étranger. Les programmes d’échanges s’inscrivent dans le cursus normal de l’étudiant et sont proposés en priorité aux étudiants de quatrième année. Le séjour d’études dans une école étrangère oblige à confronter les premières ébauches d’un projet personnel à d’autres enseignants, d’autres milieux pédagogiques et culturels. Les trois sites de l’école signent des conventions bilatérales Erasmus pour la mobilité de leurs étudiants et de leurs professeurs et ont également des partenariats privilégiés avec des institutions hors Europe.
Établissements partenaires ERASMUS
http://www.esba-talm.fr/relations-internationales/etablissements-partenaires-erasmus-europe/
Établissements partenaires hors Europe :
http://www.esba-talm.fr/relations-internationales/etablissements-partenaires-hors-europe/
équipements spécifiques
Atelier de gravure, laboratoires photo, studio de prises de vues, atelier vidéo, « nUM » atelier de création numérique, four à céramique, équipements spécifiques dans les ateliers de conservation-restauration.
réseaux
ANdEA, Art Accord France, ELIA, Institut français, OFAJ Office franco-allemand pour la jeunesse.
Partenaires
équipe administrative
Marie-Haude Caraës Directrice générale TALM
Léo Guy-Denarcy Directeur TALM-Tours, Directeur adjointe TALM
Isabelle Derouet Responsable pédagogique et chargée des relations internationales
Céline Arnault Chargée de l’administration et des finances
Mathilde Péressse Chargée de communication
Carole Rafiou Bibliothèque
Brice Banzé Responsable de l’équipe technique
professeurs
Julia Becker
Jesus Benito Alvarez
Thomas Carrère
Nikolas Chasser-Skilbeck
Filbert Dubois
Sandra Delacourt
Rolan Dropsy
Marie Gouret
Cécile Hartmann
David Kidman
Carine Klonowski
Julie Morel
Fred Morin
Thierry Mouillé
Diego Movilla
Antoine Parlebas
Gaëlle Pichon-Meunier
Eleonora Pellizzi
Fabien Pilon
Stéphanie Richard
Tristan Trémeau
Patrick Turini
Vincent Voillat
Cyril Zarcone
coordonnées
40, rue du docteur Chaumier
37000 Tours
tél. +33 (0)2 46 67 39 65
contact-tours@talm.fr
www.esad-talm.fr
effectif
180 étudiants