Les 45 écoles supérieures d’art et design publiques du ministère de la Culture
Cergy
École nationale supérieure d’arts Paris-Cergy
présentation
Créée en 1975, l’ENSAPC est une école d’art, véritable laboratoire ouvert sur le champ de la création contemporaine.
Revendiquant une totale transversalité, l’ENSAPC est pensée comme un laboratoire des pratiques artistiques. Elle s’affirme comme une plateforme de production et de savoir. Pour nourrir une approche critique des enjeux contemporains, l’école se veut mobile, réactive, attentive aux nouveaux champs de connaissance permettant l’exploration de nouveaux territoires.
L’école fait évoluer son enseignement en continu, pour être au plus près de l’environnement professionnel auquel ses étudiants devront prendre part : l’ENSAPC couvre un très large spectre de disciplines et croise le domaine des arts visuels, de l’écriture, du spectacle vivant et du cinéma.
Pilotés par des artistes et des théoriciens exigeants, les projets pédagogiques sont construits en articulation étroite avec des structures publiques et privées françaises et internationales de haut niveau, dans le champ de la création.
Ayant pour vocation la formation de créateurs et de professionnels aguerris, l’école a formé un grand nombre d’artistes qui ont construit des trajectoires singulières dans les domaines des arts visuels, du cinéma, du design, de la littérature. Absalon, Violaine Lochu, Erwan Bouroullec, Latifa Echakhch, Loris Gréaud, Michel Hazanavicius, Jean-Charles Hue, Valérie Mrejen, Bouchra Khalili ou encore Jean-Michel Othoniel, ne sont que quelques exemples de diplômés de l’ENSAPC.
options
Art
diplômes
DNSEP option Art
troisièmes cycles
Doctorat en Arts
La recherche en arts et par l’art place les artistes, les auteurs, les créateurs et leurs pratiques au coeur du processus méthodologique : la recherche en arts, étroitement associée à une expérience professionnelle de haut niveau, se déploie à l’intérieur de la pratique artistique. Cette recherche convoque les différentes étapes du processus de création (de la conception à la production et à la diffusion), qu’elle irrigue en retour. Elle repose sur une articulation entre théorie et pratique. Elle est traversée par un regard réflexif constant qui crée un aller-retour entre expérimentation et distance analytique. Inventant ses propres formes, les résultats de la recherche doivent révéler une pratique de la pensée et une pensée de la pratique. Dans le cadre de la COMUE Université Paris Seine, l’ENSAPC s’est associée à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles, l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles, l’Institut national du patrimoine et l’Université de Cergy-Pontoise pour mettre une formation doctorale par la pratique. Cette Graduate School Humanités, création et patrimoine, soutenue par le PIA3, propose six mentions de doctorats : arts, architecture, paysage, études patrimoniales, conservation-restauration du patrimoine et création littéraire. Les doctorats sont co-encadrés par un chercheur en sciences humaines et sociales et par un encadrant professionnel ou praticien de la discipline concernée.
vae
DNSEP option Art
unités de recherche
LaRA (Laboratoire de recherche en art)
S’inscrivant dans les débats nationaux et internationaux sur les pratiques de la recherche en arts, sur les modalités et les processus méthodologiques propres aux pratiques artistiques (notamment dans le cadre des discussions sur les recherches « practice-based » et « practice-led »), plusieurs principes guident la structuration de la recherche à l’ENSAPC :
- la recherche en arts place les artistes et la pratique artistique au coeur du processus méthodologique : la recherche en arts n’est pas une recherche sur l’art, mais une recherche avec, et à l’intérieur de, la pratique artistique ;
- la recherche en arts s’articule avec le projet artistique des artistes et étudiants : elle constitue un espace de réflexion et de production qui nourrit le travail individuel, autant que le travail individuel peut nourrir le processus de recherche ;
- la recherche en arts se donne pour ambition d’inventer des formes de diffusion et de valorisation spécifiques, appelées par le projet de recherche lui-même.
Ces principes sont notamment à l’origine de la création d’une unité de recherche pluridisciplinaire, le LaRA – Laboratoire de recherche en arts, soutenue par la DGCA. Ils prennent également corps dans la mention « arts » du doctorat par la pratique proposée par l’ENSAPC dans le cadre de la Graduate School Humanités, création et patrimoine de l’Université Paris-Seine. Ce parcours doctoral est doublement encadré par un universitaire et par un professionnel qualifié et reconnu dans son champ d’appartenance.
programmes de recherche
CO-
François Aubart
L’art est souvent considéré comme une forme d’expression personnelle, cela lui garantirait son originalité. Les pratiques collectives ont toujours représenté une alternative à cette individualisation. Les raisons pour travailler à plusieurs sont nombreuses. Elles peuvent être pratiques, permettant de partager le temps, les tâches et les compétences. Elles peuvent être politiques, ouvrant la porte à des modes d’organisation déhiérarchisés, moins contrôlés, moins normés. Elles peuvent être sociales, considérant que c’est l’activité du groupe elle-même qui est vecteur d’émancipation. Évidemment, il y a autant de raisons de travailler collectivement qu’il y a d’initiatives collectives.
Cette ligne de recherche est l’occasion d’en découvrir quelques-unes ainsi que leurs motivations. Organisée en partenariat avec le Master Sciences et Techniques de l’exposition (Universié Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et le Palais de Tokyo, elle permet aussi de voir comment ces questions traversent les pratiques curatoriales et, selon les directions que prennent les échanges, d’élaborer un projet ensemble.
GÉNÉALOGIE DU CYBORG
Christian Merlhiot et Corinne le Neün
Les imaginaires contemporains sont lestés par des mythologies technologiques qui orientent les développements de la recherche scientifique mais aussi les délibérations publiques. Parmi les êtres promulgués par les récits technoscientifiques s’est imposé la figure du cyborg. L’« organisme cybernétique » conçu primitivement par Manfred Clynes et Nathan S. Kline comme l’agent déterminant de la conquête spatiale dans le cadre de la guerre froide, allait bientôt être réinventé par Donna Haraway comme modèle de dépassement et d’émancipation féministe. La figure du cyborg, supposant l’appariement du corps humain à des dispositifs technologiques, est tributaire de ce double héritage, paramilitaire et libertaire, qui en fait un personnage ambigu de l’imaginaire science-fictionnel.
Ce séminaire a pour but de retracer sa généalogie et d’interroger ses diverses incarnations, littéraires, cinématographiques et artistiques, dans les deux pays qui ont contribué à en faire une figure fictionnelle de premier plan : les États-Unis et le Japon. Le cours invite les étudiant·es à présenter de façon analytique et critique des oeuvres des deux pays incorporant la figure du cyborg. Ces discussions sont encadrées au sein d’une réflexion plus générale sur l’histoire de la cybernétique (née aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale) puis de sa réception et de sa réinvention au Japon. Le cours retrace les influences complexes entre les deux pays de part et d’autre du Pacifique en se focalisant sur trois périodes : la cybernétique et l’être atomique ; la culture cyberpunk ; la virtualisation.
LES ICONOPHAGES
Nicolas Charbonnier et Corinne le Neün
Cette proposition inédite est conçue en partenariat entre l’atelier son et le séminaire d’histoire de l’art. Il s’agit d’explorer ensemble la thématique passionnante de « l’image mangée » dont l’historien d’art Jérémie Koering a recensé toutes les occurrences.
« Manger ou boire des images… quelle drôle d’idée ! Et pourtant, depuis l’Antiquité, on n’a cessé de se repaître de fresques, d’icônes, de sculptures, de gravures, d’hosties estampées, de gaufres héraldiques, de représentations en massepain ou de mets sculptés… Spécifiquement produits pour être consommés ou détournés de leur destination première pour être ingérés, ces artéfacts figuratifs ont non seulement pu être regardés, mais encore incorporés sous forme solide ou liquide. Mais comment expliquer pareille attitude à leur égard ? Pourquoi prendre en soi une image, au risque de la détruire, plutôt que de la contempler à distance, sagement ? Quels imaginaires traversent ces désirs d’incorporation ? Quelles sont les configurations visuelles offertes à la bouche et quels en sont les effets ? Quelles fonctions thérapeutiques, religieuses, symboliques ou sociales peut-on attribuer à cette forme de relation iconique ? Voilà quelques-unes des questions à partir desquelles cette enquête sur l’iconophagie se déploie ».
Jérémie Koering est Professeur d’histoire de l’art moderne à l’université de Fribourg, ses travaux portent à la fois sur l’art de la Renaissance dans ses dimensions politique, anthropologique et poïétique, et sur l’épistémologie de l’histoire de l’art. Il propose d’analyser les enjeux culturels et les imaginaires qui traversent l’ingestion des images. Tout en s’inscrivant dans le champ de l’histoire de l’art et de l’anthropologie, ses recherches ouvrent un pan encore inexploré.
PRATIQUES ARTISTIQUES CONTEMPORAINES : REGARDS CROISÉS ENTRE ART ET SCIENCES SOCIALES
Nicola Lo Calzo, Kathryn Weir
L’ENSAPC et Sciences-Po Saint-Germain proposent un enseignement commun dont l’objectif est de mêler approche théorique et approche artistique aux enjeux politiques et sociaux contemporains. Cette ligne de recherche est organisée autour de différentes problématiques, pour élargir le champ des réflexions et les perspectives – parfois divergentes – sur des idées et questions clés de notre époque par l’oeillet des pratiques artistiques contemporaines. Sont abordés les concepts des savoirs situés, de la recherche artistique et la collaboration interdisciplinaire, des géographies et histoires élargies de l’art et du tournant éducatif dans l’art et les pédagogies horizontales. Sont également abordés les questions du récit, de la mémoire individuelle et collective, du scénario et de la spéculation, dans la pratique artistique et dans les sciences sociales. Des intervenant·es qui élaborent une pensée critique au sein des sciences sociales, ainsi que des intervenant·es du monde de l’art et du milieu associatif et militant, sont invité·es.
À la différence des cours exclusivement théoriques, dans ce séminaire les dimensions de pratique, de dialogue et d’expérimentation collaborative sont fondamentales. Les étudiant·es, associé·es en petits collectifs mêlant étudiant·es en art et en science politique, mettent en œuvre des pratiques interdisciplinaires, entre recherches théoriques, pensée critique et expérimentations artistiques.
TERRAIN VAGUE
Éric Maillet
Cette ligne de recherche explore et accompagne des mises en oeuvre artistiques et théoriques autour de l’art urbain et de la notion de parcours, en lien avec les outils numériques et cartographiques. La notion de projet y est centrale, elle constitue le fondement de la recherche. Des apports théoriques viennent étayer les réalisations des participant·es.
Cette ligne de recherche est donc l’endroit idéal pour développer des projets explorant l’espace urbain, en y questionnant et en développant des dispositifs numériques. Elle ne nécessite pas de prérequis techniques (même si un minimum d’intérêt pour ces outils est préférable), mais attend des chercheur·euses un désir de questionner l’espace public et d’y inscrire une ou des propositions.
Cette ligne de recherche / ARC est menée dans le cadre du Laboratoire ETIS à CY et à l’ENSEA, par Lilyana Petrova (théoricienne et artiste en Digital Humanities), Sylvain Reynal (Chercheur, théoricien, artiste) et Eric Maillet.
programmes de recherche
Cycle de conférences, colloques et journées d’études et de recherche, expositions à la galerie YGREC et hors les murs…
Nous vous invitons à consulter notre site internet où vous trouverez les expositions et événements à Ygrec, galerie de l’ENSAPC mais aussi dans les lieux partenaires à la réalisation de nos projets en France et au-delà de nos frontières : le Confort Moderne à Poitiers, la Cinémathèque de Tanger, Central Saint Martins, la Fondation Verbeke, Nam June Paik Art Center à Séoul, le Centre National d’Arts Plastiques, le Palais de Tokyo, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, La Ferme du Buisson, Mac/Val, Le Château de la Roche-Guyon, l’Abaye de Maubuisson…
activité post- ou périscolaire
Cours publics de peinture et de dessin animés par des artistes anciens élèves de l’école.
coopération internationale
L’ENSAPC développe des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur renommés ainsi que des galeries, des studios d’artistes et des centres d’art à l’international. Ces collaborations, élaborées au plus près des projets et recherches menées à l’ENSAPC, permettent d’affirmer l’école comme lieu de partage et d’encourager l’ouverture et l’autonomie des étudiants.
galerie
Plateforme de l’ENSAPC à Aubervilliers, YGREC est un terrain de rencontres et d’expérimentations, un espace de recherches et d’interactions entre le centre et sa périphérie où pédagogie, recherche et professionnalisation se croisent et se nourrissent. Adoptant les modes de réflexions propres à celles d’un centre d’art, YGREC s’affirme comme une troisième voie possible vouée à questionner et à réinventer la pratique de l’art et sa transmission en lien avec les autres domaines et d’autres pratiques.
Structure de production et de diffusion, YGREC accompagne la création émergente en favorisant la transversalité et la pluralité des formes. C’est aussi un espace de travail collaboratif qui s’adapte et se transforme au gré des projets : expositions, performances, séminaires, concerts, projections, rencontres, débats, etc.
équipements spécifiques
Son, vidéo, photographie, informatique, infographie (plateaux numériques) et édition, atelier bois/fer, sérigraphie, impression, salle de danse, cinéma.
réseaux
ANdEA, Tram Réseau art contemporain Paris / Ile-de-France, ELIA The European League of Institutes of the Arts, Art Accord.
L’école est membre de la COMUE UPGO (Communauté Universitaire et d’Etablissements – Université. Paris Grand Ouest).
équipe administrative
Charlotte Fouchet Ishii Directrice
Simon Merer Assistant de direction
Martina Olivero Coordinatrice des études et de la recherche
Marie-Lise Dumesnil Secrétariat pédagogique
Vincent Gaillard Secrétariat pédagogique
Nadège Coret Chargée de la pédagogie
Camille Kingué Relations internationales et professionnalisation
Clarisse Awey Secrétaire générale
Sylvie Sebbah Ressources humaines et secrétariat de la recherche
David Taieb Comptabilité et budget
Françoise Brie Comptabilité et budget
Nadine Le Rigoleur Centre de documentation
Guillaume Breton ENSAPC / Y G R E C
Alberic Chabanon Maintenance et logistique du bâtiment
Steeve Gandossi Accueil
professeurs
Boris Achour
Carla Adra
François Aubart
Renaud Auguste-Dormeuil
Carole Benzaken
Carole Boulbès
Florent Caron-Darras
Charlotte Charbonnel
Jagna Ciuchta
Jérôme Combier
Éric Dalbis
Gallien Déjean
David Douard
Vincent Gérard
Jeff Guess
Véronique Joumard
Geoffroy de Lagasnerie
Luc Lang
Corinne Le Neün
Laure Limongi
Nicola Lo Calzo
Éric Maillet
Judith Perron
Alejandra Riera
Claudia Triozzi
Jean-Luc Verna
coordonnées
2 rue des Italiens, Parvis de la Préfecture
95000 | Cergy-Pontoise
tél. +33 (0)1 30 30 54 44
fax +33 (0)1 30 38 38 09
accueil@ensapc.fr
http://www.ensapc.fr
effectif
230 étudiants