Les 45 écoles supérieures d’art et design publiques du ministère de la Culture

Le Port

École supérieure d’art de La Réunion

présentation

L’École Supérieure d’Art de La Réunion est un établissement d’enseignement supérieur artistique francophone, le seul dans la zone de l’océan Indien, sous tutelle pédagogique du Ministère de la Culture et accrédité par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Située au carrefour des cultures et civilisations, entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe, l’École Supérieure d’Art de La Réunion est un creuset à l’image de l’île de La Réunion.

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options

Art

diplômes

DNA  option Art
DNSEP  option Art

unités de recherche

Laboratoire APILAB (laboratoire Arts – Paysages – Insularités)

Depuis 2018, la recherche à l’ÉSA La Réunion est structurée par une unité de recherche dénommée APILab. C’est un laboratoire – une des représentations de l’île pour les chercheurs – qui tresse ensemble Arts, Paysages et Insularités, en relation avec les spécificités de l’île : sa géographie et sa géolocalisation, ses histoires géopolitique, économique et sociale et son imaginaire.
Les questionnements de APILab, artistiques, esthétiques et critiques se fondent dans le territoire de La Réunion, un monde créole aujourd’hui mondialisé dans un espace physique toujours clôs et toujours en mouvement car volcanique. Mais ils sont aussi ouverts. Le volcan, sa science et son imaginaire est un thème de nombreuses représentations qui relie de nombreuses îles entre elles, par exemple. Ils sont ouverts plus généralement, car les projets menés, en art et sur l’art, visent à explorer l’île de la relation et de la complexité avec ces notions-outils de « paysage(s) » et « insularité » dans leurs dimensions conceptuelles, scientifiques et artistiques.
APILab prolonge la plateforme de recherche expérimentale API (Arts, Paysages, Insularités), créée en 2013. La mention “Paysages” a été l’ élément structurant de la recherche à l’ÉSA La Réunion et déterminant dans son habilitation à délivrer le DNSEP dès 2004, année où émerge la première plateforme de recherche “Art & Science sur le paysage”.

Comprendre le paysage (Extrait de la présentation du séminaire tenu à L’ESA RÉUNION – 7 mai 2022) “Le paysage est une production de l’activité humaine, dans sa dimension esthétique et dans les modalités d’aménagement d’un territoire. Sa formation est due à des modes de vie et à une organisation de la société. La seule traversée d’un lieu peut en changer la forme. Le paysage, en tant que marqueur esthétique d’un pays, est généralement le fait d’une organisation collective sédentaire. Habiter un pays, c’est habiter un type de paysages. L’espace se teinte ainsi d’une dimension affective ; il mobilise des émotions, c’est-à-dire une esthétique que nous cherchons à lire davantage comme catégorie politique. Il n’y a pas d’esthétique innocente, il n y a pas de « paysage vierge ». Le paysage apparaît avec les manières d’habiter. Il peut être bouleversé, modifié par des catastrophes naturelles et décisions sociopolitiques et devenir ainsi méconnaissable, autre. Une forme d’inquiétude peut le traverser, car un familier (le pays formé par nos habitudes sédentaires) a été défiguré.” Les interactions et les interrelations entre le paysage et l’humain font l’objet de la recherche deAPILab à travers ses deux axes : « Mémoire, histoire et créolisations india-océanes » et « Pensées plastiques des insularités », axes caractérisés par leur perméabilité.

programmes de recherche

Mémoire, histoire et créolisations india-océanes

On n’habite jamais sans être habité

La Réunion est une montagne dans la mer dont les pitons constituent les points les plus saillants d’un territoire plus vaste, immergé et interconnecté. Son histoire est celle d’un espace d’interdépendance, d’hétérogénéité, de mouvance et de fabrication. L’axe de recherche « Mémoire, histoire et créolisations india-océanes » propose de sonder l’épaisseur du temps présent afin d’interroger « l’écosystème culturel » de l’île en portant un regard sur la construction des récits et ce qui en a été évacué pour révéler sa dimension cachée, l’espace souterrain et sous-marin, les interstices, les marges, etc. Par la recherche en art, il s’agit de questionner la créolisation comme processus de création et comme possibilité d’émergence, le rapport à l’histoire et au patrimoine, notamment à travers le document, l’archive, la littérature et le champ des études postcoloniales, mais aussi ouvrir d’autres perspectives en considérant la mémoire du corps (performance, danse, chant, fonnkèr, rituel). Le paysage est ici envisagé comme un médium, c’est-à-dire un processus et une interface où se créent des interactions et des codes culturels.

Pensées plastiques des insularités

Projet d’élaboration d’une « carte mentale » des représentations îliennes

« L’œuvre d’art est un objet plastique produit par une pensée plastique distincte de la pensée technique ou scientifique. » Pierre Francastel, Art et technique aux XIXème et XXème siècles, Éd.

Denoël/Gonthier, 1972, p.108

J’ai une image de l’île en tête, celle d’un labyrinthe jouant de sa situation géographique et de sa topographie, naturel et culturel, lié à son histoire et à sa construction sociale. Pour comprendre l’île, la représentation du corps humain insulaire territorialisé – spécifiquement celui du corps réunionnais, individuel et social – paré d’un vêtement occidental, sur une peau indienne ou asiatique qui recouvre une chair intérieure de l’Afrique noire (idée empruntée à G. Chopinet), nous immerge déjà dans une île de la complexité. Une île qui s’est faite par croisements de juxtapositions. Il s’agit de mener et partager des recherches en art et sur l’art qui travaillent la question de nos représentations des îles, en général, de notre territoire insulaire en particulier , celui-ci en interrelations avec un archipel India- océanique et sa métropole française et européenne. Une île produit-elle des formes qui sont spécifiques aux représentations de son insularité et de son îléité ? Espace clos – « en discontinuité terrestre -, l’île est d’emblée signifiante de la relation.

– En quoi les œuvres, leurs formes, font-elles part de cette relation ?

– Comment les représentations et expressions sensibles témoignent de ce « processus géographique d’interaction régionale « ? (In : Etude de l’insularité – p.11 – Persée.fr)

– Comment les représentations de l’insularité et de l’îléité influent sur les expressions et les génèrent ? Les œuvres en retour, nous informent-elles, sur nos manières d’habiter un territoire insulaire ?

Ce sont quelques questions déjà de la recherche qui nécessite observation des productions sensibles. Parce qu’au départ espace clos, l’île est devenue un lieu privilégié pour les chercheurs. Elle est un laboratoire. Cette représentation moderne semble susciter un regain d’intérêt dans de nombreux champs d’études dont l’art avec des artistes qui travaillent ensemble art, science et poésie.

éditions

Une revue annuelle : Magma présente les états de la recherche.

vae

DNA option Art
DNSEP option Art

activité post- ou périscolaire

Cours de pratiques amateurs.

coopération internationale

L’ESA Réunion entretient des partenariats dans le cadre du programme Erasmus+ avec les établissements suivants :·
– Escuela de Arte de Oviedo (Espagne)
– Escuela de Arte y Superior de Diseno de Alicante (Espagne)
– Universitat Politecnica de Valencia (Espagne)·
– Facultad de Bellas Artes, Université de Castilla-La Mancha, Cuenca (Espagne)·
– Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège(Belgique)·
– Ecole Supérieure des Arts de l’Image Le75, Bruxelles (Belgique)·
– Hochschule für bildende Künste Hamburg (Allemagne)·
– Universität Kassel (Allemagne)·
– Staatliche Akademieder bildenden Künste Karlsruhe (Allemagne)·
– Academia Albertina delle belle arti diTorino (Italie)·
– Akademie derbildenden Künste, Vienne (Autriche)·
– Cardiff Metropolitan University (Grande Bretagne)·
– Nottingham Trent University (Grande Bretagne)·
– Norwich Universityof the Arts (Grande Bretagne)·
– Kunsthøgskoleni Oslo, Académie nationale des Arts, Oslo (Norvège)·
– Listaháskóli Íslands, Académie d’art d’Islande, Reykjavík (Islande)·
– Ecole des Beaux-Arts d’Athènes/ Ανωτάτη Σχολή Καλών Τεχνών (Grèce)
– Université de Lisbonne, Faculdade de Belas-Artes (Portugal)

Hors Europe, l’ESA Réunion a signé des conventions avec les établissements suivants :·
– Escuela de artes del estado de Jalisco (Mexico)·
– Université Fédérale de Rio de Janeiro (Brésil)·
– Université du Québec à Montréal (Canada)·
– Durban Institue of Technology (Afrique du Sud)
– ISARC Maputo (Mozambique)·
– University of the Witwatersrand de Johannesburg (Afrique du Sud) (convention en attente d’un renouvellement)

L’ESA Réunion travaille actuellement sur des partenariats avec les établissements suivants :·
– Potti Sreeramulu Telugu University, Hyderabad (Inde)·
– Mahatma Gandhi Institute Mauritius (Maurice)

équipements spécifiques

Infographie 2D et 3D, gravure, lithographie, photographie, vidéo, céramique porcelaine, peintures et matériaux (fer, bois, composite…).

réseaux

Partenariats sur le territoire :

Cités des Arts, Musée Léon Dierx, Artothèque, Frac Réunion, Lerka, La Kour, Musée Stella Matutina, Musée MADOI, Terra Incognita, Documents d’artistes La Réunion, La Box, Association Praxitèle, Tropical Drawing, Réunion Métiss, La Friche, La Raffinerie, Université de La Réunion.

Partenariats au niveau national :

ANdÉA, TALM, ENS Paris Cergy, ENS Louis Lumière, Université de Mayotte.

Partenariats au niveau international :

École Supérieure d’Art de Maputo (Mozambique), Université de Moroni (Comores), Université de Durban (Afrique du Sud), Mahatma Gandhi Institute (Maurice), École d’art des Seychelles, Fondation H (Madagascar), Alliance Française de Chennaï, Pondichéry et New Delhi (Inde).

équipe administrative

Thierry Gangate Président
Julien Cadoret Direction
Isabelle Ponamalé Secrétariat général
Frédéric Mary Direction des études
Harry Chereau Comptabilité
Philippe Lebon Responsable Systèmes d’Information
Béatrice Orrico Vie scolaire
Sophie Euphrosine Secrétariat de Direction
Caroline Dickinson Relations Internationales
Marina Menavava Bibliothèque
Jean-Pierre Filain Ateliers et bâtiments
Yannick Chane-Fui Ateliers et bâtiments
Sophie Michel Ateliers et bâtiments
Alexis Poncharville Acceuil et surveillance
Désiré Gilboire Acceuil et surveillance

professeurs

Maud Marique Écriture / Édition
Mounir Allaoui Images / Mouvements
Cédric Mong-Hy Culture générale
Stéphanie Hoareau Dessin
Sasha Nine Espace objet
Leïla Quillac Esthétique et théorie des arts
Colette Pounia Histoire des arts
Diana Madeleine Histoire de l’art contemporain
Esther Hoareau Intermédias
Reed Esslinger Anglais
Nicolas Gérodou Littérature / Art et paysage dans l’Océan Indien
Simon Teroy Modèle vivant
Christophe Dennemont Peinture
Jean-Marc Lacaze Pratiques performatives
Thierry Rivière Volume
Migline Paroumanou Céramique
Pascal Arlandon Estampe
Kelly Nikoly Infographie
Reynald Alaguiry Photographie
Tony Houziaux Son
Patrice Dijoux Vidéo

coordonnées

102 avenue du 20 décembre 1848, BP 246
97826 | Le Port
Île de la Réunion
tél. +33 (0)2 62 43 08 01
fax +33 (0)2 62 43 08 02

sophie.euphrosine@esa.re
direction@esa.re
http://www.esareunion.com

effectif

110 étudiants