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La bascule dans le « grand bain » de l’enseignement supérieur post accords de Bologne a mis au jour l’inadéquation de fond des statuts des enseignants en écoles supérieures d’art et design – ESAD, relevant de la Fonction Publique Territoriale – FPT, avec la réalité de leurs missions et de leur contexte de travail. Constat amplifié avec la création de nos EPCC, en gestion directe de ces questions par leurs équipes de direction, le plus souvent non préparées et sans repères sur ces questions, parfois porteuses d’a priori et de représentations peu étayées. Les pratiques disparates des 33 écoles d’art territoriales questionnent et doivent faire l’objet d’échanges au sein du réseau.

Rappelons que dans nos écoles se confrontent de multiples légitimités :

– Celle de l’enseignement supérieur, de la recherche, des missions des professeurs et de leur cadre de travail tel que défini par le MESR ;
– Celle de la création, de l’artiste auteur et des critères de sa reconnaissance portés par les milieux de l’art et du design ;
– Celle des enseignants des écoles nationales du ministère de la Culture qui accompagnent les étudiants aux mêmes diplômes et dans le même cadre d’accréditation que les écoles territoriales ;
– Celle de de la FPT et des statuts PEA et AEA qui structurent pour toutes les collectivités territoriales et les établissements publics qu’elles financent les offres d’enseignements artistiques amateurs et supérieures.

Rappelons que le statut des PEA notamment est obsolète et en porte-à-faux avec les diplômes délivrés, les missions des établissements et les lois Fioraso et LCAP.

Deux matinées d’information et échanges en visio-conférence les 17 et 27 mai ouvertes aux équipes de direction des écoles d’art de l’ANdEA, de l’Appéa et de l’Anéat.

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